La lutte contre le réchauffement climatique reste l’un des enjeux majeurs de ce siècle. Si la COP21 est l’une des conférences phares autour de cette lutte, de nombreuses actions sont menées au quotidien par des ONG comme par des particuliers. Tout cela vise à préserver la planète Terre dont la survie est menacée par cette bombe à retardement qu’est le réchauffement climatique. Mais pour lutter contre ce problème, il faut en connaître les causes. Découvrez quelques-uns ci-dessous.

L’émission du dioxyde de carbone (CO2)

L’état de la planète se dégrade au fil des années. L’une des principales causes est l'activité humaine. Naturellement, l’atmosphère de la planète est composée de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone (CO2). Ce sont ces deux composants qui maintiennent la surface de la Terre à une température moyenne de 15 °C.

La vapeur d’eau présente dans l’atmosphère n’est pas influencée par les activités humaines. Cette concentration varie en fonction d’un jeu d’actions et de rétroactions. Par contre, les activités humaines augmentent la quantité de dioxyde de carbone (CO2) présente dans l’atmosphère. Les chercheurs ont pu observer que cette quantité a fortement augmenté ces dernières décennies de plus de 40 % par rapport à la quantité à l’aube du XXe siècle.

En effet, l’ère industrielle s’est beaucoup intensifiée grâce aux combustibles fossiles, le bois étant devenu un combustible limité. L’effet de serre naturel de l’atmosphère s’est vu décuplé avec l’utilisation abusive de la combustion de charbon, de pétrole, de lignite et de gaz. Ces derniers produisent une grande quantité de carbone qui est libérée sous forme de CO2.

En France, le secteur du transport émet à lui seul près de 30 % du gaz à effet de serre. Ensuite, on a dans l’ordre le secteur résidentiel, tertiaire puis celui de l’industrie manufacturière. Le bâtiment et l’industrie de l’énergie ne produisent que 9 % du gaz à effet de serre.

L’émission des autres gaz à effet de serre

L'émission d’autres gaz fait partie des causes du réchauffement climatique, notamment le méthane et l’oxyde nitreux. Ces derniers font partie des principaux gaz à effet de serre qui sont émis en grande quantité chaque année.

Le méthane est produit principalement dans le secteur agricole, plus précisément dans l’élevage. Il est émis dans les zones humides de façon naturelle. En effet, c’est un gaz qui se forme uniquement dans des conditions anaérobies sans apport d’oxygène. Par ailleurs, le dégel du permafrost représente une conséquence directe de l’augmentation de la température de la planète. Ce qui a pour effet l’émission d’une quantité importante de méthane.

Quant à l’émission de l’oxyde nitreux, sa principale source est également l’agriculture. Elle provient de l’utilisation des engrais azotés pour faire pousser les plantes. C’est pour cette raison que dans l’agriculture écologique l’utilisation des engrais azotés est formellement interdite.

La déforestation et le réchauffement climatique : le double effet négatif

Principalement dans les tropiques, la déforestation provoque plus d’émissions de CO2 que beaucoup le pensaient. En effet, une fois les arbres arrachés du sol, des carbones vieux de plusieurs centaines d’années sont libérés. Cela a été prouvé par une étude à laquelle l’Université de Gand a participé.

Une forêt à la capacité d’absorber le CO2 contenu dans l’atmosphère. Mais une fois rasée, elle ne peut plus jouer ce rôle. Ce qui entraîne la libération des carbones vieux de plus de 1 500 ans. Ceci est prouvé par une étude réalisée sur 19 sites à l’est du Congo. Il s’agit d’une zone dont la croissance démographique a augmenté la déforestation, laissant place à des zones agricoles.

Le premier effet négatif de la déforestation est qu’il n’y a plus d’arbres pour convertir le CO2 en oxygène. Ensuite, le sol libère du carbone et la forêt laisse place à l’agriculture. Aussi, après déforestation, le sol reste instable et les carbones qui s’y trouvent depuis des années finissent dans les rivières. Ces carbones sont transformés en CO2 par les microbes présents dans l’eau. Le CO2 est ensuite projeté dans l’atmosphère, ce qui augmente l’effet de serre.

Par ailleurs, des études ont montré qu’une augmentation de 1,5 à 2,5° par rapport à la température au début du 20ème siècle aura pour conséquences de menacer l’existence de 30 % de toutes les espèces animales et végétales à l’aube de 2050.